A l’instar du géant mondial Toyota et de quelques autres constructeurs, le motoriste automobile Oreca mise sur le moteur hydrogène à combustion interne. En effet, le groupe est en train de développer un moteur de compétition à combustion interne à Magny-Cours. Sa particularité ? Il est alimenté en hydrogène, en lieu et place de l’essence. La technologie est certes prometteuse, mais de l’aveu même des dirigeants du groupe, elle pose aussi certains défis. Le point sur le sujet avec Nexteer avis.
Le premier moteur thermique français qui carbure à l’hydrogène
Aujourd’hui, Oreca est en phase de développer le premier moteur thermique français carburant à l’hydrogène. Assez pour faire de l’hydrogène une énergie d’avenir pour alimenter un moteur à combustion ? Tout laisse à penser que si, à l’heure où un certain nombre d’acteurs travaillent déjà sur la molécule de dihydrogène (H2) pour propulser les voitures écologiques du futur. D’autres constructeurs comme Toyota, Honda, Hyundai ou encore Hopium misent quant à eux sur les véhicules alimentés par une pile à combustible.
Seul bémol : ces avancées, aussi innovantes soient-elles, ne sont pas du goût des amateurs de sport mécanique, grands nostalgiques du moteur thermique. C’est justement à ce niveau que souhaite agir le groupe français Oreca, en utilisant l’hydrogène pour alimenter un moteur à combustion qui intéresse d’ores et déjà Alpine et Peugeot, ces derniers y voyant un possible avenir pour les 24 Heures du Mans.
Un moteur adapté aux 24 Heures du Mans
Oreca est un groupe français bien connu dans le monde du sport automobile, et pour cause ! Référence mondiale dans le secteur, l’entreprise est en train de développer un moteur thermique carburant à l’hydrogène, le premier du genre en France, spécialement pensé pour les véhicules de compétition. L’intérêt de ce moteur innovant réside non seulement dans l’élimination des émissions de CO2, mais aussi dans la conservation de la sonorité si chère aux amateurs de moteurs thermiques. En outre, il permet de ravitailler rapidement le véhicule qui en est équipé, ce qui n’est pas possible avec un moteur 100 % électrique.
On évoque également une réduction de 80 % des particules et de 50 % des oxydes d’azote (NOx) par rapport à un moteur essence. L’intérêt pour ce moteur encore en développement est réel, notamment de la part des 24 Heures du Mans et du Championnat du monde d’endurance (WEC). Ces derniers font montre d’un intérêt plus marqué que la Formule 1 et le Rallye.
Peugeot et Alpine pourraient être intéressés
Nous vous le disions, la branche sport de Renault, Alpine, et Peugeot, témoignent un véritable intérêt pour le moteur qu’Oreca est en train de développer. Pour le directeur de Stellantis Motorsport, Jean-Marc Finot : « L’emploi de l’hydrogène me semble beaucoup plus envisageable avec un moteur à combustion interne car la puissance massique d’une pile à combustible est difficilement compatible avec ce type de voiture », avait-il confié eu égard à la Peugeot 9X8, le véhicule spécial endurance du groupe. Même son de cloche du côté d’Alpine et sa future hypercar, le concept Alpenglow.
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