Le 26 septembre 2022, le Gouvernement a mis la lumière sur le projet de loi de finances 2023. Bien entendu, l’Etat a prévu un budget pour la transition énergétique et le remplacement d’énergies fossiles par d’autres plus « écologiques ». Ce budget est-il suffisant ? Et quelles sont les évolutions relatives à MaPrimeRénov ? Voici l’avis de la Maison écolo à ce propos.

Légère hausse des crédits pour MPR

Par son projet de loi de finance 2023, le Gouvernement confirme que la rénovation énergétique fait partie de ses priorités absolues. Le budget alloué à ce projet est de 2,5 milliards d’euros. Cela représente une augmentation de 500 millions d’euros comparativement au budget de l’année précédente. L’essentiel de cette somme sera consacrée au développement du dispositif MaPrimeRénov’.

Dans ce même registre, il faut savoir que l’Agence nationale de l’habitat (Anah) bénéficiera d’un soutien financier à hauteur de 500 millions d’euros. Cette aide permettra notamment le renforcement de mécanismes comme MaPrimeRénov’ Sérénité. De même, elle servira à l’accompagnement des sorties de passoires thermiques.

Pour ce qui est du dispositif MaPrimeAdapt’, il faut savoir que sa mise en place est prévue pour le 1er janvier 2024. Afin de soutenir son déploiement, une somme de 35 millions d’euros sera allouée. Grâce à cette subvention, les Français seront en mesure d’effectuer des travaux de rénovation énergétique chez eux sans grand souci. A titre de rappel, MaPrimeAdapt’ est censée se substituer à d’autres aides comme l’Anah (Habiter facile), le crédit d’impôt autonomie ou encore la CNAV (Habitat cadre de vie).

La rénovation énergétique du parc social fait elle aussi partie des objectifs premiers de l’Etat. A ce titre, il faut savoir que le PLF 2023 prévoit toujours une exonération de la taxe foncière sur 25 ans jusqu’au 31 décembre 2026. Cette durée sera désormais de 30 ans pour les constructions qui dépassent les normes RE2020.

Le bouclier tarifaire prolongé

Dans son allocution la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré que le bouclier tarifaire sera prolongé en 2023 afin que la hausse des prix de l’électricité et du gaz ne dépasse pas les 15 %. Sur la facture des ménages, l’impact se présentera ainsi :

  •  25 euros par mois pour le gaz au lieu de 200 euros sans bouclier
  • 20 euros par mois pour l’électricité au lieu de 180 euros

Il faut savoir aussi que 12 millions de foyers profiteront d’un chèque exceptionnel d’énergie. Selon le revenu de chaque foyer fiscal, le montant de ce chèque sera compris entre 100 et 200 euros.

Et aussi…

Enfin, il faut savoir que le gouvernement a déclaré qu’il allait mettre en place un Fonds vert, auquel un budget de 1,5 milliards d’euros sera alloué en 2023. Ce budget servira à l’amélioration des performances environnementales des bâtiments publics, l’amélioration du cadre de vie des ménages et l’adaptation des territoires au changement climatique.