L’agriculture du carbone : la nouvelle tendance en Europe ?

En Europe, l’écologie est devenue une problématique majeure, au point que tous les secteurs d’activités se sentent concernés. L’agriculture ne déroge pas à cette règle. Dans ce domaine nous constatons en effet l’émergence de méthodes de plus en plus innovantes, destinées principalement à mieux protéger notre environnement. Parmi ces méthodes, nous retrouvons l’agriculture du carbone. Chéritel nous donne plus de détails à ce propos.

Qu’est-ce que l’agriculture du carbone ?

L’agriculture du carbone fait référence aux méthodes employées par les professionnels de l’agriculture afin de lutter contre les changements climatiques. Parmi ces méthodes nous retrouvons notamment les cultures de couverture, le travail réduit du sol, l’épandage d’azote de précision, etc…

Dans une récente déclaration recueillie par EURACTIV, un fonctionnaire de l’Union Européenne a précisé que son organisation continentale allait tout faire pour booster et multiplier les actions d’agriculture de carbone, avec l’aide de plusieurs exploitants. Il a ajouté : « Ces actions permettront au secteur terrestre de contribuer aux efforts d’atténuation de l’Union, ouvrant la voie à une politique d’émissions négatives à l’avenir, combinée à de solides bénéfices en termes de biodiversité et de fourniture de services écosystémiques ».

Quels sont les principaux défis ?

Pour encourager l’agriculture du carbone, plusieurs défis se présentent encore. En effet, une large partie d’agriculteurs manque d’orientation à ce niveau. Très peu d’entre eux savent comment faire pour cultiver selon des normes écologiques. Certains ne connaissent même pas encore l’intérêt d’une telle démarche.

Remédier à cette problématique passe par la mise en place de campagnes de sensibilisation et de communication à l’échelle du continent. Des législations et des mesures incitatives peuvent également venir soutenir ces campagnes et encourager les agriculteurs à migrer vers une agriculture moins polluante. Les options sont nombreuses, mais une volonté des Etats est nécessaire pour les mettre en place.