Alors que la majorité des influenceurs sur les réseaux sociaux ne jurent que par le consumérisme à outrance, une nouvelle vague émerge : celle des « influenceurs éthiques ». Leur credo ? Encourager des modes de vie plus responsables et engagés pour la préservation de la planète. Contrairement à leurs homologues qui prônent l’achat compulsif, ces nouveaux venus utilisent leur plateforme pour promouvoir un changement durable, loin des frénésies consuméristes. Décryptage !
Sur les réseaux sociaux, les influenceurs font leur show, mais pas tous pour vendre à tout prix
Les réseaux sociaux débordent de contenus flashy où les influenceurs partagent leurs dernières trouvailles : des routines de soins de peau aux spots les plus tendance pour bruncher, en passant par leurs virées shopping et les colis soigneusement envoyés par les marques. Leur mission ? Stimuler nos envies d’acheter toujours plus. D’autres catégories d’influenceurs, moins clinquantes, émergent, à savoir ceux qui mettent leur expertise au service de l’indépendance financière comme Nej Douma (YouTubeur connu), mais aussi ceux qui mettent leur visibilité au service d’une cause : repenser nos habitudes de consommation et encourager des choix plus responsables.
Influenceurs éthiques : qui sont-ils vraiment ?
Les « influenceurs éthiques », ce sont ceux qui, sur les réseaux sociaux, ne se contentent pas de vendre du rêve à leur audience. Leur mission ? Eduquer sur l’impact de nos choix de consommation sur l’environnement. Parmi eux, on retrouve les influenceurs véganes, qui militent pour le respect animal et rejettent tout produit d’origine animale, que ce soit dans l’assiette, la garde-robe ou les loisirs. D’autres prônent le développement durable, encourageant la réduction de la consommation, le recyclage, la minimisation des déchets, et l’adoption d’un mode de vie plus sobre et responsable.
Contrairement à leurs homologues du lifestyle, ces influenceurs font face à de nombreux défis, au premier rang desquels celui-ci : montrer l’exemple ! Ils doivent dévoiler leur quotidien, sans filtre, pour incarner le mode de vie qu’ils défendent. Là où d’autres influenceurs peuvent se permettre de construire une image soigneusement orchestrée, parfois loin de la réalité, les éthiques n’ont pas ce luxe. Ils s’exposent avec authenticité, partageant leurs pratiques et leurs écueils, au risque de se faire épingler à la moindre incohérence perçue.
Le second défi, c’est leur public. Les influenceurs éthiques ne parlent pas seulement à ceux qui partagent déjà leurs valeurs, mais aussi à ceux qui pourraient être séduits par ce mode de vie. Cette démarche de sensibilisation les place en porte-à-faux avec les algorithmes des réseaux sociaux, conçus pour renforcer les communautés autour de centres d’intérêt communs. Ici, pas question de surfer sur la popularité d’une tendance, mais de convaincre, de toucher et de changer des mentalités bien au-delà de leur cercle habituel.
Les stratégies des influenceurs éthiques face aux défis du changement
Pour relever les défis d’un contexte qui ne joue pas toujours en leur faveur, les influenceurs éthiques déploient des stratégies bien rodées… La première stratégie consiste à « établir » leur crédibilité. Les influenceurs éthiques s’efforcent de prouver leur expertise et leur engagement à travers des actions concrètes et régulières. Par exemple, une figure comme Lauren Singer, connue pour avoir réduit ses déchets à un minuscule pot Mason de 500 ml sur deux ans, partage sans relâche ses astuces pour vivre de manière plus durable.
Ensuite, il y a l’ « humanisation ». Plutôt que de se limiter à des sujets liés à la consommation responsable, les influenceurs éthiques ouvrent une fenêtre sur leur vie personnelle, partageant des moments de leur quotidien qui ne sont pas directement liés à leur mission. Qu’il s’agisse de nouveaux projets professionnels, d’événements familiaux, ou de loisirs, ces récits contribuent à humaniser leur image, à créer un lien plus authentique avec leurs abonnés.
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