Avec la nouvelle Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) succédant à la RT2012, le secteur de la construction se voit contraint d’adopter des normes de performance énergétique et écologique nettement plus strictes. Son ambition ? Pousser plus loin la préservation de l’environnement, minimiser les émissions de gaz à effet de serre et favoriser l’adoption de pratiques plus durables. Le point sur le sujet avec Carlos de Matos du Groupe Saint-Germain !

RE2020, vers plus de rigueur dans la gestion des chantiers

Avec la Réglementation Environnementale 2020, la gestion des chantiers se trouve sous le feu des projecteurs, en cela qu’elle pousse les entreprises à adopter des pratiques autrement plus strictes en la matière. Fini le laxisme, la RE2020 vient corser le jeu avec ses normes pointilleuses sur la gestion des déchets, la conservation des ressources et la coupe drastique des émissions carbone. Grand saut par rapport à la RT2012, cette réglementation nouvelle vague étoffe ses critères en incluant toute la vie des bâtiments, et impose le Bilan Bâtiment Carbone (BBC) pour jauger l’empreinte écologique des constructions.

A l’horizon 2024, les règles se durcissent davantage avec des exigences accrues pour les nouveaux bâtiments, une invitation poussée vers les énergies renouvelables et un cadre de construction qui évolue au rythme des technologies émergentes.

Le digital bouscule les codes de l’écoconstruction, une petite révolution bienvenue !

Dès le coup d’envoi d’un projet, intégrer les exigences énergétiques via les technologies numériques permet aux constructeurs de prendre un net avantage. Au-delà de la conformité, il s’agit là d’une approche qui pousse toute l’industrie vers une efficacité et une durabilité sans précédent. La centralisation des documents sur les plateformes numériques ? Cela change tout, car elle simplifie la conformité, économise temps et énergie, tout en garantissant que chaque projet respecte les normes environnementales en vigueur.

Et que dire des plateformes elles-mêmes ? Elles boostent l’efficacité, affinent les précisions et réduisent les bourdes, tout en optimisant les ressources. Tout cela pour dire qu’avec le numérique comme allié, le secteur de la construction ne fait pas que répondre aux exigences énergétiques, il les devance.

La digitalisation au service de la rénovation énergétique

Devenues incontournables en matière de rénovation, les plateformes numériques modernisent radicalement les estimations des coûts de réhabilitation des bâtiments, en cela qu’elles permettent d’identifier avec précision les failles, qu’il s’agisse de fenêtres défectueuses, de tuyauteries obsolètes ou de façades dégradée, et de les documenter rigoureusement. Qui plus est, l’analyse approfondie de ces informations produit des rapports détaillés avec, à la clé, des solutions concrètes pour la rénovation des zones concernées et l’amélioration de leur efficacité énergétique.

Vous l’aurez donc compris, l’utilisation des technologies numériques permet de prendre des décisions éclairées, d’optimiser la gestion des ressources, d’autant plus que les défauts de construction sont corrigés avec une précision quasi chirurgicale. Résultat des courses : un retour sur investissement amélioré, des coûts d’exploitation à la baisse et des espaces de travail plus agréables.

En bout de course, l’intégration des technologies numériques dans le processus de construction et de rénovation ouvre la voie à une gestion plus holistique, plus performante, qui assure à la fois la conformité et une nette amélioration de l’efficacité énergétique.